L’agence spatiale européenne a publié la liste de ses nouveaux astronautes mercredi. Ils sont cinq et parmi eux, une Une nouvelle femme astronaute Française, Sophie Adenot. Une femme au parcours impressionnant.
La nouvelle astronaute
Sophie Adenot est la nouvelle astronaute française. Au départ, ils étaient près de 22.000 candidats pour être exact, ils étaient 22.523 candidats qui rêvaient de devenir astronaute. Et à l’arrivée, ils ne sont plus que cinq Européens, dont une Française. C’est la nouvelle promotion de l’agence spatiale européenne dévoilée mercredi. Et c’est un rêve de petite fille qui devient réalité. Sophie Adenot a commenté la nouvelle avec ces mots.
Un parcours impressionnant
Pour être choisie parmi tant de candidats, il faut un Curriculum Vitae très prometteur, ce qui était le cas de Sophie Adenot.
En résumé, son CV : elle a fait une école d’ingénieur à Toulouse, puis obtenu un diplôme au très prestigieux MIT américain. Puis elle est entrée chez Airbus. Elle travaillait dans un bureau à la conception de cockpits d’hélicoptères. Mais elle a décidé d’inverser l’équation. C’est-à-dire de faire des cockpits dans son bureau. Elle est donc rentrée dans l’armée de l’air. Sophie Adenot est devenue pilote de sauvetage de combat, spécialiste en opération de sauvetage en milieux hostiles. Elle a été deux fois en Afghanistan et a le grade de lieutenant-colonel.
Une présélection exigeante
L’agence spatiale européenne (ESA) vient d’annoncer le nom de ses nouveaux astronautes. Réunis à l’occasion d’une réunion interministérielle à Paris, les cadres de l’ESA ont rendu publique leur sélection. Les candidatures avaient été recueillies en 2021. 22 500 dossiers et un an de test plus tard, cinq noms sont sortis du lot. La Française Sophie Adenot est la seule représentante de notre pays, elle succède à Thomas Pesquet, sélectionné en 2009.
Présentation de cette jeune femme étonnante Sophie Adenot ?
Âgée de 40 ans, Sophie Adenot était jusqu’il y a quelques jours une employée de la Direction générale de l’Armement (DGA). En 2018, elle avait été nommée pilote d’essai expérimentale en hélicoptère. C’était la toute première fois qu’une femme accède à ce poste.
Ingénieure diplômée de l’école ISAE SUPAERO à Toulouse, elle a un temps travaillé pour Airbus au sein du bureau d’étude en charge de la conception des cockpits d’hélicoptère. Diplômée du MIT, à Boston, Sophie Adenot est depuis ce 23 novembre une stagiaire de l’ESA. Elle va désormais subir un programme d’entraînement intense au camp de base européen des astronautes à Cologne en Allemagne.
Une fois l’entraînement terminé, Sophie Adenot devrait recevoir une affectation et ainsi connaître la date de son premier vol dans l’espace. Un rêve qui vit en elle depuis qu’elle est toute petite. Dans une interview accordée à l’ESA, elle explique avoir toujours voulu être astronaute.
« J’ai été pilote d’hélicoptère et aujourd’hui je vois cette nomination comme la suite logique. »
Croire en ses rêves
Sophie Adenot n’est cependant pas la première française à prétendre dans l’espace. À la fin des années 90, Claudie Haigneré se rend dans la station soviétique Mir pour un vol de 15 jours. Au cours de sa carrière, Claudie Haigneré ira trois fois dans l’espace pour un total de 25 jours en orbite.
Au même titre que Caroline Aigle (première femme pilote de chasse) ou Valérie André (première pilote d’hélicoptère), Claudie Haigneré a inspiré l’enfance et l’adolescence de Sophie Adenot. Des parcours qui lui ont fait croire en ses rêves et se dire « pourquoi pas moi ? »
Son engagement
Un rôle de mentor et de « créatrice » de vocation que Sophie Adenot espère jouer pour la prochaine génération. Un engagement que cette mère d’un enfant avait déjà pris avec l’association Ose dont elle est la marraine. Ce programme permet d’aider les jeunes de milieux défavorisés de réaliser leurs rêves.
Les quatre autres personnes sélectionnées
En plus de Sophie Adenot, l’Anglaise Rosemary Cooney a été retenue par l’agence spatiale européenne. C’est aussi le cas de l’espagnol Pablo Alvarez Fernandez, le Suisse Marco Sieber et le Belge Raphaël Liégeois.
L’anglais John McFall a lui aussi été retenu par l’ESA dans le cadre d’un tout nouveau programme. L’astronaute est en effet porteur d’un handicap. Il devient par la même occasion le premier « parastronaute » de l’histoire.
Un budget en hausse, un « grand succès »
L’ESA a confirmé, après de longues négociations, la finalisation de son budget pour les trois prochaines années. L’enveloppe offerte par les pays membres est donc de 16,9 milliards d’euros, une somme en hausse de 17 % par rapport au dernier budget de l’agence.
A suivre… (un article que j’ai partagé par passion pour l’astronomie).
Passionnées par l’astronomie, nous avions fait un article ici lors du premier livre de Thomas Pesquet. Vous trouverez également d’autres articles sur le site sur cette thématique.
Une superbe promotion… Félicitations à notre compatriote !
En effet ! Nous lui souhaitons pleins de succès 🙂