Destin d’un Astronaute Français

Destin d’un Astronaute Français

 

Le spationaute Thomas Pesquet

Thomas Pesquet Astronaute

Le destin d’un Astronaute Français. Il est le dixième Français à partir dans l’espace en décollant le à bord de Soyouz MS-03 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan et dont l’équipage occupe la Station spatiale internationale (ISS) de 

 à  dans le cadre de la mission Proxima. Durant cette mission, Thomas Pesquet a mené une centaine d’expériences dont la moitié développée par l’ESA ou le CNES, l’autre moitié par la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Il effectue deux sorties extra-véhiculaires de six heures pour des missions de maintenance de la Station spatiale internationale.

En  il est sélectionné pour une seconde mission à bord de la capsule Crew Dragon. Elle a été construite par l’entreprise américaine SpaceX. Il devient ainsi le premier Européen assigné à une mission à bord du Crew Dragon, que l’ESA baptise Alpha.

 

La fierté d’un Astronaute Français

À 43 ans, Thomas Pesquet, pilote de ligne prendra les commandes à quelque 400 kilomètres au-dessus de la Terre. Durant environ un mois, vers la fin de son séjour de six mois. «Je suis incroyablement honoré !», s’est réjoui l’astronaute, lors d’une conférence de presse en ligne de l’Agence spatiale européenne (ESA). c’est ESA qui lui a assigné cette fonction en accord avec les autres agences spatiales partenaires de l’ISS (Etats-Unis, Russie, Japon et Canada). «J’ai la chance d’être le premier Français aux commandes d’un véhicule spatial. C’est grâce à l’histoire, à la place de la France et de l’Europe dans les vols habités, c’est une reconnaissance pour tout le monde», s’est félicité l’astronaute.

 

L’astronaute français désigné commandant de bord de l’ISS

La fonction de commandant est exercée tour à tour par les membres désignés de l’équipage de l’ISS. Thomas Pesquet a commenté : «C’est comme un bateau, il y a un seul maître à bord après Dieu». «Évidemment, il y a beaucoup de choses qui se décident au centre de contrôle au sol», a-t-il expliqué, mais «quand ça va mal et qu’il faut réagir vite, c’est le commandant qui décide, qui assigne un peu les Astronaute Thomas Pesquettâches, par exemple si on doit faire face à un départ de feu ou une dépressurisation».

Autre première de la mission «Alpha»: Thomas Pesquet sera le premier Européen à rejoindre l’ISS à bord d’un vaisseau privé américain, la capsule Crew-2 Dragon de Space X, qui doit décoller depuis le Kennedy Space Center en Floride le 22 avril, avec trois autres astronautes (les Américains Megan Mc Arthur et Shane Kimbrough, et le Japonais Akihiko Hoshide).

 

« La confiance et le courage »

«Ça approche, c’est dingue ! Il y a tellement de choses qui se passent qu’avant même de pouvoir y penser, je me retrouverai au pied de la fusée» Falcon 9, qui propulsera la capsule, a raconté Thomas Pesquet, en plein entraînement pour ce vol. Aux journalistes lui demandant s’il avait le trac, il a répondu que c’était «comme un premier saut en parachute, où on va un peu la fleur au fusil».

Son seul regret est de ne pas être en première ligne à bord de la capsule Dragon: «Sur quatre membres d’équipage, il y en a deux qui sont vraiment aux commandes et deux qui n’y sont pas, moi malheureusement je fais partie des deux qui n’y sont pas, c’est pas moi qui ai décidé, c’est la Nasa». Ce qui ne l’empêchera pas d’apporter son «expertise» en tant qu’ancien pilote du vaisseau russe Soyouz, qui l’avait emmené sur l’ISS pour sa première mission, «Proxima», en 2016-2017.

 

Un Astronaute à succès

À la fin de son séjour, Thomas Pesquet devrait être rejoint par un autre astronaute de l’ESA, l’Allemand Matthias Maurer. «Ça arrive très rarement que deux Européens travaillent ensemble sur l’ISS, ce serait un beau symbole», espère Thomas Pesquet. Plus d’une centaine d’expériences scientifiques attendent l’astronaute à bord de l’ISS, vaste laboratoire en apesanteur. «Une qui me plaît beaucoup, c’est une expérience sur des ”mini-cerveaux”. L’environnement spatial, c’est comme un modèle accéléré du vieillissement, merveilleusement réversible, donc on va essayer de regarder ses effets sur le cerveau, en assemblant des cellules dans des boîtes de Petri».

Quatre sorties «extra-véhiculaires» dans l’espace sont en outre programmées, dont la plus importante consistera en l’installation de nouveaux panneaux solaires, «des énormes tubes de 350 kilos». En dehors des heures de travail, il prendra des photos de la Terre vue de l’espace, mais «un peu moins que la dernière fois», car il veut, cette fois, «prendre plus de temps pour se faire des souvenirs».

 

Cet article a 6 commentaires

  1. iotop

    Bon jour,
    Il croit à l’Avenir comme beaucoup d’autres hommes … heureusement …
    Max-Louis

  2. picpholio

    Vous pouvez être fier de cet homme! Nous avons également deux astronautes en Belgique: Dirk Frimout et Frank De Winne.

    1. lesjumelles13

      Oui très fière ! Ah je ne connais pas.. merci pour ce renseignement 🙂
      Bon week end 🙂

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