Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, a été sacrée Miss France 2026. Au Zénith d’Amiens, le samedi 6 décembre, au terme d’une soirée très spectaculaire diffusée en direct sur TF1 et présentée par Jean‑Pierre Foucault. L’émission, marquée par un vote à 50% jury et 50% public, a particulièrement mis en valeur une succession de tableaux très travaillés, qui ont rythmé toute l’élection. La Miss France succède donc à Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon.

Une ouverture grand spectacle au Zénith d’Amiens
Quel plaisir de pouvoir assister une nouvelle fois à cette émission télévisée la plus regardée en France chaque année ! Dès les premières minutes, le ton était donné avec un tableau d’ouverture pensé comme un vrai show de variétés, mêlant chorégraphies millimétrées, mise en scène lumineuse et présentation des 30 candidates. Sur le plateau entièrement transformé, les Miss sont apparues par groupes, dans des costumes coordonnés, au milieu de jeux de lumières et d’effets vidéo qui installaient l’ambiance de fête et de compétition.
Ce premier tableau avait un double rôle : présenter les candidates au public et installer le thème de la soirée, tout en donnant le tempo d’un prime résolument moderne, très axé sur le visuel et la scénographie.

Le tableau des costumes régionaux
Le tableau des costumes régionaux est resté l’un des temps forts de la soirée, très attendu chaque année par le public. Les 30 candidates y ont défilé dans des tenues inspirées de l’histoire, des traditions ou des paysages de leur région ou territoire, avec des créations souvent très spectaculaires par leur volume, leurs matières ou leurs couleurs.
C’est ici que l’on a pu découvrir notamment le costume de Miss Tahiti, préfigurant déjà la force visuelle du parcours d’Hinaupoko Devèze. Entre plumes, broderies, références culturelles et clin d’œil au patrimoine, ce tableau était pensé comme un véritable voyage à travers la France et l’outre‑mer, sublimé par un décor vidéo et un éclairage sur mesure.




Les tableaux en maillot de bain et robes de soirée
Le traditionnel tableau en maillot de bain a mis l’accent sur le dynamisme et la condition physique des candidates, dans une mise en scène plus chorégraphiée que par le passé. Les candidates, réparties en plusieurs groupes, ont enchaîné les lignes et déplacements au rythme de la musique, dans un décor lumineux rappelant un univers balnéaire chic.
Plus tard dans la soirée, le tableau en robes de soirée a apporté une tonalité plus glamour et cinématographique. Les Miss ont défilé dans de longues robes élégantes, sur un plateau aux teintes plus sombres et aux éclairages focalisés, comme sur un tapis rouge. Ce tableau, plus lent et solennel, servait à la fois à montrer la prestance des candidates et à préparer l’annonce des 12 puis des 5 finalistes vers la fin de la soirée.
Des tableaux portés par un jury et un vote très commentés
La succession des tableaux était ponctuée par les interventions du jury présidé par Michèle Bernier, entourée notamment de Camille Cerf (Miss France 2015), de Bruce Toussaint, de Tom Villa et d’autres personnalités. Leur regard sur les prestations donnait une lecture plus “professionnelle” des défilés, en complétant celui des téléspectateurs.
Le système de vote, partagé à 50% entre le jury et le public, a renforcé la tension dramatique autour des tableaux clés, surtout au moment des sélections des 12 puis des 5 finalistes, annoncées respectivement autour de 23 h et de minuit. Chaque passage – maillot, robes, prise de parole – pouvait faire basculer le classement, jusqu’au final de 0 h 30 où Hinaupoko Devèze a été définitivement couronnée.
Plusieurs anciennes Miss France avaient fait le déplacement pour ce prime Miss France 1991, Miss France 1999, Miss France 2001, Miss France 2002, Miss France 2007, Miss France 2010, Miss France 2011, Miss France 2014, Miss France 2017, Miss France 2018, Miss France 2019, Miss France 2021, Miss France 2022, Miss France 2023, Miss France 2024.
Un travail en amont visible dans les prestations
Si les tableaux paraissent fluides à l’écran, ils sont en réalité le résultat de plusieurs jours de préparation, notamment lors du voyage des candidates en Martinique. Durant ce séjour, les Miss ont bénéficié des conseils d’Amandine Petit (Miss France 2021) pour la prise de parole en public, et de Clémence Botino (Miss France 2020, investie sur l’édition 2022) pour le catwalk et la démarche scénique.
Ce coaching en amont se ressent dans la précision des défilés : gestion du rythme, placement sur scène, regard caméra, sourire, gestion du stress pendant les tableaux les plus techniques. Le voyage, mêlant tournages, répétitions et temps de cohésion, contribue à donner à chaque candidate les codes nécessaires pour briller lors des grandes séquences en direct.
Hinaupoko Devèze, une finaliste portée par les tableaux
Au fil des tableaux, Hinaupoko Devèze s’est imposée comme l’une des favorites, par son aisance scénique, son sourire et l’impact de ses apparitions. Très remarquée en costume régional et en robe de soirée, elle a conservé une place de premier plan dans les classements du jury et du public jusqu’à l’annonce du top 5.
La phase finale – prise de parole, derniers défilés et proclamation – a confirmé cette dynamique : à égalité de points avec une autre candidate, Hinaupoko a finalement été départagée en faveur du classement du public, conformément au règlement qui donne la priorité aux téléspectateurs en cas d’égalité. Une manière symbolique de conclure une élection où les tableaux, la scénographie et la participation du public ont autant compté que la technique et la prestance des candidates.
*Merci à l’agence Idille
